Hyperthermie maligne d’effort
MALADIES RARES
21/11/2018
Document
Synonymes
Hyperthermie d’effort, hyperthermie d’exercice, coup de chaleur d’exercice, coup de chaleur du sportif.
Mécanismes
Dépassement des mécanismes thermorégulateurs de l’organisme dont la physiopathologie est superposable à celle du syndrome de réponse inflammatoire systémique.
Risques particuliers en urgence
Conséquences des troubles neurologiques, de l’hyperthermie brutale (>39°C), de la rhabdomyolyse, des troubles hémodynamiques, des troubles hydro-électrolytiques (déshydratation, hypokaliémie paradoxale…), des troubles de l’hémostase (CIVD), de la cytolyse hépatique.
Traitements fréquemment prescrits au long cours
Pas de traitement préventif en dehors des règles hygiéno-diététiques.
Pièges
- Penser à ce diagnostic
- Ne pas confondre :
- Hyperthermie maligne d’effort : détresse neurologique, respiratoire, hémodynamique et métabolique, consécutive à un exercice physique intense dans des conditions climatiques défavorables (chaleur et humidité)
- Hyperthermie maligne de l’anesthésie ou au décours (dans l’heure qui suit).
Particularités de la prise en charge médicale pré-hospitalière
- Traitement symptomatique : remplissage vasculaire (NaCl 0,9%), refroidissement précoce (ambiance fraîche, linges mouillés, refroidissement à la racine des membres, vaporisation, perfusions…)
- Monitorage de la température centrale
- Salicylés, paracétamol, corticoïdes, inotropes : sans intérêt voire dangereux
- Contre-indication de principe du curare dépolarisant (succinylcholine Célocurine®)
- L’utilisation du dantrolène n’est pas recommandée.