Infections sexuellement transmissibles

INFECTIOLOGIE
02/05/2019
Introduction

L’appel pour une infection sexuellement transmissible (IST) relève d’une consultation de manière rapide si le risque est avéré. Cet appel peut aussi cacher d’éventuelles violences sexuelles.

ARM
2. déterminer le niveau de priorité de l'appel initial

P2 : si rapport sexuel à risques récent.

P3.

 

3. chercher à savoir

Pas de particularité.

4. conseiller en attendant la régulation médicale et l'arrivée des secours
(sans objet)
5. adapter la décision si l’appel ne peut être régulé immédiatement
(sans objet)
Médecin régulateur
Régulation
1. éléments d’analyse et critères de gravité

• analyse du risque infectieux après un rapport sexuel récent.

• critères de gravité :

- complications infectieuses symptomatiques (orchite, prostatite…), dysurie : prise en charge thérapeutique rapide.

- rechercher d’éventuelles violences sexuelles que l’appelant n’ose pas aborder spontanément et cache derrière le risque infectieux.

2. déterminer le niveau d’urgence

R3-R4 : consultation auprès du médecin traitant, d’un spécialiste, d’un centre de dépistage spécialisé ou du planning familial afin de de confirmer l’existence d’une IST et assurer la prise en charge thérapeutique.

3. conseils médicaux

Rinçage immédiat à l’eau tiède sans savon. Pas de nouveau rapport sexuel avant la consultation médicale.

4. niveau de soins attendu et bilan par le premier effecteur

(sans objet).

5. mise en condition et bilan par le SMUR

(sans objet).

Orientation du patient

Transmettre les coordonnées des centres de dépistage.

La consultation dans un service d’urgence est une procédure par défaut s’il existe un risque de contamination VIH pour évaluer l’intérêt d’un traitement prophylactique.

Suivi de la régulation médicale

(sans objet).

Adaptation de la décision

(sans objet).

Aide au raisonnement

Il existe un grand nombre d’IST.

La consultation d'un médecin doit être proposée en urgence à la suite d’un rapport sexuel à risques de contamination par le VIH afin de discuter l’indication d’un traitement antirétroviral.

Quel que soit le risque de contamination, il faut donner les conseils de prévention nécessaires.

Le suivi est important sur le plan psychologique, clinique et sérologique (VIH, hépatite B et hépatite C).